Pour connaître les règles du jeu :

HooverBall (Wikipedia – en anglais)

Comment le Hoover-Ball a-t-il été créé ?

Le Hoover-ball est un accessoire à l’intersection entre une balle de tennis, un ballon de volley-ball et un médecine-ball. Il a été inventé par l’amiral Joel T. Boone, médecin de la Maison Blanche, pour garder le président Hoover en bonne condition physique.

« Ce jeu exigeait moins d’habileté que le tennis... il était plus rapide et vigoureux, et permettait donc de s’exercer davantage en peu de temps », a écrit Hoover dans son autobiographie.

« C’est plus fatigant que la boxe, la lutte ou le football », a écrit Will Irwin, un ami de Hoover, dans un article de 1931 intitulé « The President Watches His Waistline » (traduisible par « Le président surveille sa taille ») dans le magazine Physical Culture. « Il a le grand avantage de solliciter quasiment tous les muscles du corps. »

Cette activité n’avait aucun nom jusqu’à ce que le journaliste du New York Times Magazine, William Atherton DuPuy, le baptise « Hoover-ball », dans son article de 1931, intitulé « At the White House at 7 a.m. » (traduisible par « À la Maison-Blanche à 7 heures »).

Une partie de Hoover-ball se jouait entre deux équipes de 2 à 4 joueurs, séparées par un filet de 8 pieds de haut, avec un médicine-ball de six livres, sur un terrain de jeu similaire à un court de tennis. L’évolution du score était similaire à celle du tennis et une partie se jouait de la même manière. Le serveur lançait la balle, l’adversaire devait l’attraper de volée et la renvoyer immédiatement, en essayant de la placer là où elle ne peut pas être atteinte et renvoyée. L’équipe qui ratait la balle ou qui la lançait hors du terrain perdait le point.

« Arrêter un ballon de six livres à pleine vitesse et le renvoyer avec la même vitesse, c’est pas de la tarte » a écrit DuPuy. « Le Dr Boone estime qu’une demi-heure d’exercice (Hoover-ball) est aussi bénéfique que 1 h 30 de tennis ou 3 h de golf. »

Ce sport est né en 1928 lorsque, peu de temps après son élection, Hoover a effectué un voyage de bonne volonté en Amérique du Sud. Alors qu’il était sur le chemin du retour, à bord du cuirassé Utah, il a regardé un match de « bull-in-the-ring », un jeu pratiqué avec un médecine-ball qui était populaire sur les navires de la marine. Les joueurs, répartis en cercle, se lançaient un médecine-ball mou de neuf livres que le « taureau » (le joueur au centre du cercle) devait interceptait. Pendant le voyage, le président élu a joué et apprécié ce jeu qui a inspiré Hoover-ball.

« Faire de l’exercice quotidiennement pour rester en forme physique est toujours un problème pour un président », a écrit Hoover. « Une fois la journée de travail commencée, il y a peu de chances de marcher, de monter à cheval ou de participer à un jeu. Se promener ou monter à cheval tôt le matin est une activité solitaire, et l’inévitable service de sécurité qui entoure le président lorsqu’il quitte la Maison Blanche n’est pas une compagnie des plus enjouées. »

Hoover et le Dr Boone ont alors pensé à un entraînement matinal avec un médecine-ball. Le Dr Boone a alors réadapté le « bull-in-the-ring » afin de créer le Hoover-ball et d’aider le président à perdre du poids. Quatre jours après l’investiture de Hoover, ces entraînements ont commencé. Les joueurs ont fait des essais avec des médicine balls de différents poids – ceux de neuf livres utilisés pour le « bull-in-the-ring » étaient trop lourds – et avec un filet à différentes hauteurs avant de finaliser les règles du Hoover-ball.

Tôt chaque matin, de 4 à 18 VIP se présentaient pour les matchs sur la pelouse sud de la Maison-Blanche. Les participants sont rapidement devenus connus sous le nom de « Cabinet Medecine-Ball », bien que tous n’étaient pas des membres officiels du Cabinet du président.

« À sept heures précises, ils choisissaient leurs partenaires et commençaient », a écrit Irwin. « Une usine près du fleuve Potomac sonnait à 7 h 30, ce qui annonçait la fin de la partie, peu importe le score, car les affaires du gouvernement se devaient de commencer. »

Hoover n’a annulé l’entraînement qu’une seule fois, lorsqu’il a dû se lever tôt pour écrire un message à remettre au Sénat ce jour-là.

« À l’exception des dimanches, nous jouions au Hoover-Ball chaque matin, y compris les jours fériés », a écrit le secrétaire à l’Intérieur, Ray Lyman Wilbur, dans son autobiographie. « Seule notre absence de Washington nous empêchait de jouer. »

« Nous jouions quelle que soit la météo, sauf en cas de très forte pluie. Nous jouions dans le froid et le vent, sous la neige et la pluie. Durant les quatre années du mandat du président, nous n’avons été conduits à l’intérieur que deux ou trois fois, à cause d’une averse inhabituellement intense. »

Lors de ces rares occasions où ils ont été forcés à l’intérieur, le « Cabinet Medecine-Ball » rejoignait le sous-sol de la Maison-Blanche pour faire leur entraînement.

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